Le Club de l’Immo prend de la hauteur
Le collectif à la colonne vertébrale constructive s’est donné rendez-vous sur les toits du futur Iconic (Nice) pour faire le bilan d’une année 2021 prometteuse. Et d’un cru 2022 qui devrait, lui-aussi, rester dans les annales des bâtisseurs.
Courte respiration le 24 février dernier, en cœur de chantier. Pour présenter, casques vissés en tête, le baromètre de l’activité immobilière tertiaire 2021 sur le département, deux poids lourds du secteur; Locopro et Savills -Nicea Conseil (notre photo, avec Cyril Monteau, Alexandre Verniers, Grégory Renault et Renaud Savignard).
Focus sur le périmètre tertiaire niçois avec Grégory Renault, tous commercialisateurs/brockers confondus, “pour une photo réaliste du marché 2021” : un marché qui malgré l’épisode Covid n’a rien perdu en dynamisme, et qui a même quasiment doublé en cinq ans. “Si nous n’atteignons pas encore les chiffres des grandes métropoles françaises, on s’en approche petit à petit“. Avec une production d’offres neuves, dans l’immobilier d’entreprise niçois, qui bat son plein sur le flanc Ouest. “Le vieil adage qui dit que l’offre tire le marché se vérifie“, souligne Grégory Renault. Une offre où les grandes transactions ont fait leur apparition. Ça, c’est un peu nouveau dans le microcosme local. Et ça fait grimper les chiffres. Pour signal, les volumes moyens ont largement dépassé les 300m² habituels. Nice est même passée devant Sophia, “et surtout, toutes les transactions décidées avant Covid sont allées à leur terme“. D’où un marché plutôt porteur, pour des taux “toujours assez agressifs sur les meilleurs emplacements“.
Good morning Sophia
Côté technopole, le bilan, décrypté devant ses confrères par Alexandre Verniers, est positif itou. Il aura rappelé en préambule les chiffres 06 de la demande placée sur cette “année record” pour le filon bureaux : près de 84.000m², 35.000 pour Sophia, presque 45.000 pour Nice, 3.500 sur les autres secteurs. “Avec, c’est vrai ,des taux de rendement qui ont tendance à se compresser et des investisseurs institutionnels (et SCPI) qui ont réinjecté du capital sur le marché disponible à la vente.” Sur le flanc des surfaces disponibles, justement ? “Une augmentation du stock sur Sophia Antipolis“, l’effet tangible du départ d’Amadeus vers son nouveau site villeneuvois. “Des surfaces qui se re-développent très vite.” Le taux moyen de vacance par rapport à ce stock? “Aux alentours de 5%.” Quant aux valeurs locatives, “les 300€ du m² ont été atteints sur Nice” et là, Alexandre Verniers parle du deal 2021 le plus copieux du département, conclu sur… Iconic, avec la super-prise de 6.000m² de bureaux par les Agences de Papa. “La preuve qu’un produit qui casse les codes peut atteindre des valeurs très significatives.” Sur Sophia aussi, le m² augmente, toisant les 235€ du m² (“mais parking inclus, ce qui n’est pas le cas sur la Métropole niçoise“). Tout roule, donc, à l’Est comme à l’Ouest.
Prochain rendez-vous pour le CICA : le 17 mars au MIPIM pour une Matinale de l’Immobilier organisée en partenariat avec deux autres collectifs régionaux (Toulon et Marseille).